Qui d’entre vous n’a jamais, au cours de sa vie, dit oui, alors qu’au fond, c’était un non qui était présent et qui aurait aimé se faire entendre ?
Qui ne s’est jamais senti mal à l’aise lorsqu’un ami, une personne de la famille, un collègue, un patron lui demandait :
· de lui rendre un service
· de lui prêter de l’argent
· de lui offrir son aide
· de rester plus tard au travail
· de participer à un évènement
· etc
et que ça n’était pas ce vous vouliez ?
Pour ma part, ça m’est arrivé trop longtemps.
Je ne connaissais pas les techniques pour dire non.
Je me sentais alors frustrée et en colère contre l’Autre qui m’avait fait la demande !
Et contre moi, qui n’avait pas su refuser. Sans compter, en prime, la mauvaise humeur !
Souvent, je me rendais compte que je n’osais pas dire non de peur de :
· fâcher l’autre
· le décevoir
· le rendre triste, malheureux
· baisser dans son estime
· éprouver des remords
· devoir me justifier
· me culpabiliser
· etc
De plus, il existe des situations comme lorsque
· nous sommes pris au dépourvu,
· nous sommes devant des personnes extérieures
· nous sommes dans un rapport d’autorité
où il est difficile de dire non.
Mais il existe des outils qui peuvent nous aider !
Voici 7 techniques que vous pourrez tester et appliquer facilement.
1- L’écoute de soi
« Pourrais-tu me prêter de l’argent, ta voiture, ce DVD… »
« Voudrais-tu me faire ce rapport, venir samedi matin, donner pour cette œuvre caritative… «
Vous vous sentez mal à l’aise face à la demande, vous n’avez pas confiance, vous réalisez que ça fait trop pour votre temps, votre budget, …
Bref, ça ne vous convient pas ?
Écoutez cette voix intérieure.
Faites-vous confiance.
Soyez attentif à ces sentiments qui vous envahissent, ils vous permettront de prendre la bonne décision,
faire les bons choix.
Si vous avez l’impression de vous sacrifier, d’aller contre votre volonté, vous devez refuser.
De même, sachez quelles sont vos priorités et vos limites et tenez-en compte avant d’accepter de rendre un service qui vous coûte.
2- Le recul
Il est important de vous donner du temps !
Lorsqu’une personne vous pose une question, vous n’êtes pas obligé d’y répondre dans la seconde (ou rarement !).
Donc, si vous sentez que ça ne vous convient pas mais que vous n’avez pas les mots pour le dire, utilisez les formules :
« Je vais y réfléchir » ou « Laissez moi y penser » ou encore « Je te rappelle dans quelques minutes! »
C’est un bon moyen de lui signifier que ça n’est pas gagné d’avance, que sa requête vous pose problème. Vous ne répondrez pas sous la pression et vous pourrez ainsi réfléchir calmement à votre réponse, au lieu d’accepter sur le champ parce que vous ne savez pas comment lui dire non.
Laissez-vous le temps d’y réfléchir, de prendre du recul !
3- L’arrêt de la justification
« Désolée, je suis grippée » « Je ne peux pas, j’ai déjà une réunion », « Il faut que j’aille… »
Afin d’éviter de blesser l’autre, vous avez tendance à expliquer votre refus, à vouloir vous justifier. En fait, en faisant cela, c’est comme si vous étiez coupable ou pas convaincu de votre choix. Vous êtes adulte, majeur, responsable.
Si vous dîtes non pour vous respecter et pas dans l’esprit d’être contre l’autre, il n’y a rien à redire.
Un simple :
« Non, je ne suis pas libre » ou « Non, je ne peux pas » suffit.
4- La fermeté
Les personnes ont souvent tendance à croire, parce qu’elles font une demande, qu’elles vont obtenir la réponse qu’elles désirent.
Non, ça ne marche pas comme ça.
Lorsqu’on fait une demande, on prend le risque de la réponse !
Et de ce fait, ces mêmes personnes, désappointées, vont insister et parfois même tenter de vous culpabiliser, de jouer sur votre corde sensible, de vous déstabiliser.
Cessez de dire : « Je ne voulais pas lui faire de peine, je n’ai pas osé. »
Ne vous laissez pas embarquer dans une argumentation.
À vous de vous montrer ferme, de tenir bon, gentiment, clairement.
Répétez votre non autant de fois que nécessaire, toujours gentiment.
5- L’alternative
« Vous n’avez pas le temps aujourd’hui mais demain pourrait convenir. »
« Vous êtes déjà pris cette semaine mais avez des possibilités la semaine suivante. »
« Vous êtes surchargée de travail mais votre collègue a plus de disponibilité.«
Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas dire non, cherchez une alternative, une solution de remplacement et proposez là.
6- Le sandwich
Vous commencez par du positif, vous énoncer votre refus puis vous concluez par du positif.
Par exemple :
« Je comprends que tu aies besoin de … (temps, argent, aide…)
Je ne peux pas… être là, te prêter, venir t’aider…
Par contre, je peux … »
et là, vous lui proposez une référence, une association, un contact.
C’est une technique qui est appréciée de part et d’autre, car elle ouvre une porte. Et qu’elle est douce.
7- Soyez plein de tact
Enrobez votre refus d’une approbation ou d’un compliment réel et authentique.
« C’est tentant…mais actuellement, …nos objectifs sont différents, notre budget ne nous le permet pas, nous avons d’autres projets, etc… »
« J’admire beaucoup ce que vous faîtes ! Cependant, la conjoncture, le département, …ne vont pas dans ce sens. »
« Excellente idée mais pour l’instant… »
Ou
Utilisez la formule :
« Je regrette, ce n’est pas dans mes habitudes ! »
Et vous passez à autre chose.
Cela évite une discussion sans fin.
Conclusion
Elles vous serviront en plus à développer votre confiance en vous ! Alors profitez-en !
Sur ce, je vous souhaite de belles occasions de dire non !
J. Arbogast
contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, infopreneure,
Ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir plus facilement et bien vivre leur vie !
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