Les 13 attitudes qui déclenchent ou accentuent la dépression saisonnière.
Depuis quelques années, nous entendons parler de dépression saisonnière (D.S.)
Je ne sais pas pour vous, mais au début, lorsque j’ai entendu ce terme, j’ai pensé que chaque saison avait un impact particulier sur les personnes. Cela faisait en sorte que chacune pouvait provoquer chez nous certains symptômes spécifiques.
En fait, heureusement, il n’en est rien.
Car, selon la définition : » la dépression saisonnière, également appelée trouble affectif saisonnier, variation saisonnière d’humeur ou blues de l’hiver en Amérique du Nord (mais pas seulement) est un type de dépression qui se manifeste pendant les mois d’automne et d’hiver ».
Il s’agit donc, d’une période plus particulière de l’année en lien avec la diminution de l’exposition à la lumière et dans un lieu géographique particulier.
Et donc les personnes qui ont « la chance » d’habiter dans des pays nordiques, au niveau des cercles polaires où le soleil ne se lève pas et la nuit polaire peut durer de novembre à janvier, devraient toutes se sentir dépressives, voire au bord du suicide régulièrement. Et ça n’est pas le cas.
Ouf ! c’est rassurant…
Malgré tout, comment se fait-il que des personnes en souffrent et pas d’autres ?
Si c’était bien le manque de lumière et seulement ça, la plupart d’entre nous devrait être atteint.
Or, au Canada, par exemple, selon diverses statistiques, seulement 2 à 9,7 % de personnes sont atteintes par ce trouble. (Et de 1.3 à 4.6% en Europe)
Cela démontre, à contrario, que plus de 90 à 98% de la population ne vivent pas de DS !
Tant mieux !
Ce n’est donc pas la saison ou le manque de lumière seulement qui en sont la cause, même si cela y contribue en assez grande partie
Il y a évidemment d’autres facteurs qui peuvent avoir un impact et jouer sur notre état mental en période moins ensoleillée.
Mais la bonne nouvelle, c’est que la plupart d’entre eux peuvent être sous notre contrôle.
Donc, inversement, si vous n’en avez pas conscience ou que vous ne les bloquez pas, ils auront des effets négatifs sur vous.
Il peut y avoir un terrain plus fragile chez quelques personnes, un vécu qui n’aide pas, des circonstances répétitives qui mettent « la machine en route ». C’est vrai.
Mais vous pouvez intervenir afin de les contenir, les diminuer, leurs laisser le moins de place possible en vous et/ou dans votre vie.
Cela vous appartient.
Il n’est donc pas faux de dire que vous avez la possibilité de laisser prendre place, voire d’accentuer votre dépression saisonnière ! Et inversement…
Par exemple, voici quelques comportements pour vous « aider » à accentuer vos symptômes :
1. Ne pas sortir
L’être humain est un être social. Coupez-le de contacts humains et il devient fou. Donc, prenez l’habitude de rester chez vous, évitez de cotoyer des personnes, ne faîtes partie d’aucun groupe (en vrai ou virtuellement)…
Ne vous donnez surtout pas l’occasion d’avoir des échanges constructifs, plaisants, légers ou autres…Ça pourrait vous faire sentir mieux.
2. Ne parler à personne
En discutant avec des personnes, vous pourriez « tomber » sur certaines qui pourraient vous remonter le moral, avoir de l’empathie, chercher à vous aider….
À fuir absolument !
3. Voir le verre à moitié vide, broyer du noir
Pensez de ressasser vos idées noires, vos scénarios catastrophes, votre vison négative du monde. Soyez dans l’exagération, ne retenez que les éléments négatifs, afin de vous remplir essentiellement de « beurk ».
Ça vous aidera à maintenir et même développer votre anxiété.
4. Se plaindre sans arrêt
Si vous prenez le risque d’échanger avec quelqu’un, que ce soit pour vous plaindre de tout : le temps, l’économie, vos enfants, le travail, le coût de la vie, les consignes gouvernementales et le gouvernement, le service (au café, au restaurant, à la clinique, chez le garagiste, etc…).
Vous ne voulez surtout pas passer un bon moment avec cette relation, cela pourrait vous contaminer
5. Se victimiser
Accentuez vos problèmes, développez tous les aspects de vos difficultés, ajoutez-en au besoin, prenez même ceux des autres pour enrichir les causes de votre mal-être, sentez-vous atteint par tous les drames de votre vie afin de démontrer s’il s’en faut, que vous êtes vraiment une pauvre victime à qui tous les malheurs de la terre arrivent.
Ce qui enlèvera toutes possibilités de pouvoir vous en sortir. C’est votre destin, vous ne pouvez pas faire autrement. Vous avez une excuse toute trouver pour ne pas agir.
6. Avoir une mauvaise hygiène de vie
Mangez trop, mangez mal, de manière peu équilibrée, utilisez principalement le « fastfood », les plats usinés avec beaucoup d’addictifs, de colorants, de conservateurs, etc…
Évitez les fruits, les légumes frais, les aliments sains, bios, locaux. Ils pourraient vous apporter les vitamines et minéraux dont vous auriez besoin pour lutter contre la DS
Couchez-vous tard, dormez peu, décalez vos journées en vous levant dans l’après-midi, vivez la nuit et pas le jour.
Cela inversera votre biorythme, vous évitera de profiter du soleil et de la lumière dont on sait que ce sont de bons anti-dépresseurs.
Ne vous lavez pas, gardez toujours les mêmes habits (si possibles vieux, troués, sales, peu seyants, …).
Sinon, vous pourriez avoir une haleine fraiche, une peau saine et propre, une belle allure dans des habits…Au secours !
7. N’avoir aucune activité, surtout pas de sport
Restez passifs, ne tentez pas de vous activer, de vous entretenir, vous muscler, faire travailler votre cardio, appartenir à une équipe ou un club, développer des compétences dans un sport, car vous risqueriez d’aller mieux.
Il a été démontré que de bouger est un des meilleurs remèdes contre la déprime.
N’allez pas vous mettre en danger de la sorte !
8. Ne s’autoriser aucun plaisir, aucune joie
N’écoutez aucune musique, surtout celle que vous aimez, ne regardez pas d’humoristes qui vous font rire, ne prenez pas le temps de lire de bons livres et bannissez surtout ceux concernant le développement personnel et le bien-être, ne jouez pas seul ou avec d’autres personnes, n’ayez aucune activité artistique ou de loisir.
Méfiez-vous ! Vous pourriez y prendre goût !
S’occuper l’esprit avec des activités que l’on aime, qui nous procure de la joie, de la satisfaction, du bien-être est aussi dangereux qu’un poisson ! Cela peut vous intoxiquer, vous corrompre, vous exciter, vous rendre « addicte » à ces activités.
9. Utiliser des drogues
Il a été démontré que fumer des drogues régulièrement, même douces comme de la marijuna cela crée un état de dépendance et accentue notre côté dépressif.
Alors, n’hésitez pas ! Et si vous voulez que ça soit encore plus intense, jetez-vous sur les drogues dures. L’effet sera plus intense, plus long et dévastateur. Vous serez dépendant et intoxiqué ce qui est un bon moyen de développer ou d’accentuer un état dépressif, des maladies mentales comme la schizophrénie, les troubles bi-polaires, l’agressivité, etc…
Il est hors de question que vous retrouviez une liberté d’esprit et une saine habitude de vie qui vous ferez sentir vivant, autonome, plein de projets.
10. Vivre au ralenti et de manière routinière
Vous savez…quand on fait tout à la traine, qu’on met 3 heures pour faire une chose (quand on la fait), qu’on laisse passer le temps et les occasions, qu’on vit sur un mode de routine et d’habitudes pour ne surtout connaître aucune surprise, ni désagrément.
Restez dans votre carcan plein de contraintes quotidiennes sans chercher à les changer ou les améliorer car vous pourriez sortir de votre zone de confort, apprendre de nouvelles façons d’être et de faire, évoluer.
Et Dieu sait si l’évolution peut être dangereuse ! Ça peut même mener à des révolutions !
11. Cultiver le manque d’estime de soi
Un très bon système pour déprimer est de s’auto flageller, se dénigrer, se rabaisser, ignorer nos réussites, maximiser nos échecs, répéter nos erreurs et en avoir honte.
Et cerise sur le gâteau, de ne pas oublier pas de se comparer, par la négative, évidemment et de jalouser et d’envier tous les autres autour de vous qui sont incontestablement meilleurs que vous.
Imaginez un seul instant que vous avez des forces, des atouts, que vous êtes un être d’apprentissage, en évolution, pourrait dangereusement nourrir votre confiance en vous. Faites très attention !
12. S’entourer de gens négatifs
Ça, c’est presque la cerise sur le gâteau ! Vous n’avez rien à faire…les personnes autour de vous s’en charge ! Il vous suffit de rechercher leur compagnie, de les écouter, de vous laisser imprégner et le tour est jouer.
Donc, soyez vigilant de vous éloigner le plus possible de gens qui pourraient vous tirer par le haut, vous rendre unique, vous aimer et vous apprécier.
13. Vivre dans le sombre
Efforcez-vous d’être entourez de couleurs sombres, murs foncés ou noirs, fenêtres obstruées, pénombre, habits grisâtres, espace restreint, envahi par des objets en tout genre, etc…
Évitez la lumière, les couleurs, le soleil. Ne vous installez surtout pas sur votre balcon lorsqu’il fait beau. N’utilisez pas de luminothérapie pour compenser le manque de soleil.
Ne jouissez pas de la vie, surtout qu’on en a qu’une.
Ne grandissez pas dans la bonne humeur, la gaieté, l’humour.
Ça pourrait gâcher vos efforts pour rester déprimé.
Conclusion
Vous avez là 13 comportements qui, si vous les mettez en place et les entretenez, vous conduirez sans l’ombre d’un doute vers la dépression.
Il ne vous reste plus qu’à adopter, parmi toutes ses attitudes, celles qui vous conviendront le mieux.
Vous avez le choix.
Et vous pouvez également les refuser, les rejeter et ainsi opter pour une vie épanouissante, joyeuse, riche, pleine.
Cela reste votre décision.
Pour ma part, je préfère jouir de la vie et de toutes ses richesses.
Et vous ???
Bonjour Mme Arbogast. Je vous remercie pour l’envoie de courriel. Je trouve très intéressant le sujet que vous abordé et ça s’applique à différentes formes de dépressions ou de déprimes. La manière dont vous abordez le sujet de la dépression, c’est à dire en énumérant ce qu’il faut faire pour rester dans cet état de dépression ou de déprime est original et le message passe très bien ! On ne sens pas le côté moralisateur que l’on retrouve souvent dans la littérature qui traite de ce sujet. Moi, je trouve que la manière dont vous avez décidé de choisir pour faire passer le message est très intéressante et elle atteint le but recherché ! Étant donné que ce sujet arrive à un moment de ma vie, où j’ai grand besoin de me faire rappeler tous les conseils, afin de sortir de cet état très handicapant mentalement, j’apprécie grandement d’avoir reçu toutes ces informations pertinentes. Encore un gros Merci !