Fin août… Bientôt la rentrée…avec, pour beaucoup d’entre nous, des changements comme de : nouveaux projets professionnels, la poursuite d’études, le commencement de nouvelles activités, la découverte de nouveaux lieux, postes, statut… qui l’accompagnent.
Et évidemment, avec, son rythme qui reprend…
Rythme trop rapide, même s’il représente notre quotidien.
Souvent, on a du mal à le recouvrer après nos vacances et nous nous plaignons régulièrement : « je suis débordée », « les journées passent trop vite », « je n’arrive pas à tout faire »…
N’avez-vous jamais entendu autour de vous (ou même vécu), ce genre de situation où nous nous sentons essoufflé(e) avec l’impression d’avoir couru toute la journée ?
Où l’on a du mal à s’organiser ? Et où l’on se sent dépassé(e) ?
Souvent, on a du mal à le recouvrer après nos vacances et nous nous plaignons régulièrement : « je suis débordée », « les journées passent trop vite », « je n’arrive pas à tout faire »…
N’avez-vous jamais entendu autour de vous (ou même vécu), ce genre de situation où nous nous sentons essoufflé(e) avec l’impression d’avoir couru toute la journée ?
Où l’on a du mal à s’organiser ? Et où l’on se sent dépassé(e) ?
Et, malheureusement, cette course contre la montre nous touche dans tous les domaines de notre vie : travail, famille, activités sportives, sociales, sexuelles, …
Et s’accompagne de stress, d’impatience, d’énervement…
La technologie accentue ce phénomène.
Il n’y a pas si longtemps, les personnes se donnaient des nouvelles par lettre. Et attendez la réponse. Aujourd’hui, le courriel est presque dépassé par les textos. Et si je n’ai pas de réponse dans les minutes qui suivent, c’est une catastrophe !
Les nouvelles générations vivent dans l’instantané, la mondialisation a réduit les distances, le temps se raccourcit (au sens propre comme au figuré).
On attend de nous une réactivité immédiate.
Je trouve cela lourd, pesant, difficile, « énergétivore ».
J’en avais fait ce constat il y a quelques années déjà, et je me suis demandée comment en sortir.
Comment réussir « à tout faire » sans cette tension perpétuelle ?
Alors j’ai fait des recherches. Et j’ai appliqué plusieurs principes que je vous partage maintenant. Bien sur, je reste humaine et il m’arrive d’oublier ces beaux outils. Mais très vite, j’y retourne car ils me manquent ou bien je me rends compte que je retombe dans des habitudes ou du stress dont je ne veux plus.
L’organisation
Tout d’abord, je voulais trouver des « trucs » pour être mieux organisée et je les ai mis en place.
En voici 5 que j’utilise régulièrement :
- Les listes :
Elles m’aident à y voir clair. Cela peut-être une « to-do-list » : les choses à faire, mais aussi une liste d’idées, une de projets, une de désirs, (cette liste m’est très utile car elle me permet -entre autre- de donner des idées aux personnes qui désirent me gâter 😉 )
- La marge de sécurité :
Il a été prouvé qu’il ne faut remplir son agenda qu’à 60% afin de tenir compte des interruptions, des retards, des pauses (importantes !).
- Les prévisions :
Sauf si vous êtes sûr du temps nécessaire pour accomplir une activité, prévoyez toujours du temps supplémentaire. (Je conseille souvent de calculer le double de temps. S’il vous en reste, tant mieux, vous ferez une pause, vous attaquerez un nouveau projet, vous rattraperez du retard…)
- Le temps réel :
Une journée de 24 heures n’a pas 24h ! Car à moins d’être un vampire, vous aurez besoin de dormir en moyenne 7 à 9 h par nuit. Donc, ça vous en enlève pratiquement 1/3 ! Ajoutez à cela le temps pour manger, faire votre toilette, voyager en auto ou dans les transports publics…
Finalement, tout bien réfléchi, il ne vous reste qu’environ 8 heures de disponibles … alors tenez-en compte pour mieux gérer votre emploi du temps !
- Une seule chose à la fois :
Même les personnes multitâches sont plus fonctionnelles lorsqu’elles se focalisent sur une seule à la fois !
Les priorités
J’ai appris parallèlement à gérer mes priorités.
Pour cela, j’ai utilisé un tableau journalier inspiré de la matrice d’Eisenhower : urgent, prioritaire, peut attendre. Ce tableau peut se faire aussi pour la semaine.
- Urgent :
Dans la vie, il y a excessivement peu de vraies urgences. Et tant mieux, car les urgences sont souvent synonymes de catastrophes ou minimalement : problèmes. Donc, moins on en a, mieux c’est !
- Prioritaire :
Pour cette case, posez-vous la question de l’importance de ces « priorités ». Souvent nous mettons toutes nos tâches sur le même plan, comme si elles étaient toutes du même acabit. Ça n’est pas le cas. Cela vous permettra de mieux les classifier (vous faîtes votre tiercé dans l’ordre !) et de vous rendre compte que certaines tâches peuvent même attendre.
- Peut attendre :
Tout ce que n’est pas pour le jour même va se retrouver là.
Outils anti-stress
Puis j’ai cherché des outils pour être moins stressée et je me les suis appropriés. Je vous en livre 4. (En passant, je vous invite à lire mon infolettre sur le stress. (Vous aurez d’autres éléments à découvrir)
- Prendre du recul, relativiser :
Souvent nous sommes tellement dans le « faire » que nous ne voyons plus les situations globalement et que des détails deviennent aussi gros qu’une montagne. Prendre du recul vous aidera à voir une autre vision de la situation.
Et si jamais vous vous sentiez toujours coincé, sans solution, découvrez mon programme « Rebondir » qui vous donnera les outils nécessaires.
- Visualiser :
C’est ce que vous faites continuellement, lorsque vous imaginez le pire ! Alors inversez le sablier et voyez le même scénario en positif.
Imaginez-vous calme, dans un endroit tranquille et sécuritaire, idéal pour vous, ayant résolus vos difficultés, étant devenu ce que vous avez envie d’être, remarquant votre évolution. Ressentez l’émotion qui va de pair.
Faites-le chaque jour pendant 5 petites minutes. Et vous verrez que le stress diminue.
- Rire, avoir de l’humour :
Cela aide à dédramatiser, à rendre les problèmes moins graves, à aborder les situations différemment.
Le slow movement
Finalement, je suis « tombée » sur un article où il était question du slow movement *
Du slow quoi ???
J’ai découvert alors qu’il y avait tout un mouvement de personnes qui prônaient la lenteur. Non pas dans le sens d’aller à une allure d’escargot… mais de trouver un bon équilibre entre rapidité et lenteur
Le slow movement est apparu dans les années 1980, à la suite du constat que l’on est victime du stress de la vie moderne. Ce mouvement propose de ralentir le rythme de vie et il se décline de plusieurs façons.
Il est né en Italie, dans les années 1986 avec le slow food dont le but était de s’opposer à la « malbouffe » et aux fastfood.
Treize ans plus tard apparaît le slow cities destiné à promouvoir une meilleure qualité de vie par la réduction de la circulation et du bruit et la multiplication de zones piétonnes et d’espaces verts.
Puis sont apparus le slow travel, le slow money en 2008, les slow school, les slow book, les slow TV.
Le principe du slow movement peut se résumer ainsi : « Prenez le temps de vivre ». **
Pour ma part, je l’ai compris comme : choisir la qualité plutôt que la quantité, être plus dans le moment présent, me donner des moments à moi, pour moi.
À ce propos, si vous désirez vous donner du temps pour vous, du temps de réflexion, du temps utile, du temps pour un « massage mental », vous pouvez bénéficier pour la rentrée d’un forfait – coaching ! (Pour obtenir tous les détails, cliquer sur ce lien.)
Pour conclure
Si vous désirez faire partie du slow movement, et agir plus lentement mais aussi efficacement, pensez à trouver votre rythme. Certaines personnes sont du matin, d’autres du soir.
Par exemple, je préfère me lever plus tôt et commencer ma journée tranquillement plutôt que de dormir plus mais ensuite être « bousculée » par le temps.
Et vous, quel rythme vous convient ?
À quel moment êtes-vous le plus efficace ?
Je vous invite à vous observer et à mieux vous connaître.
Sur ce, je vous souhaite de prendre le temps de vivre !
À bientôt
** En 2007, Carl Honoré, journaliste canadien, écrivain, chroniqueur de l’Economist, de l’Observer, du National Post et du Houston Chronicle, a publié son livre : « L’éloge de la lenteur » qui est devenu un best seller. Il y enquête sur ce mouvement slow qui, en réaction à nos styles de vie dominés par une agitation permanente sans bénéfice objectif, nous invite à nous poser.
Et si un bon usage de la lenteur pouvait rendre nos vies plus riches et plus productives ?