Quels sont nos objectifs de vie et quelle place leur donnons-nous ?
Tout autour de moi, avec l’été déjà bien entamé, j’entends parler de projets de vacances, de dates de vacances, de retour de vacances… Tout semble tourner autour de ce mot : « vacances ».
Je l’avoue, je pense moi aussi au moment où je vais m’arrêter de « travailler ». Je le mets entre guillemets car je n’ai pas l’impression de travailler avec le métier que j’exerce, tant il me passionne et m’apporte beaucoup de plaisir.
Prendre le temps de me poser, changer mon rythme quotidien, ne plus mettre mon réveil le matin, ni courir après le temps, ne plus aller à mon bureau, profiter du soleil, …
En même temps, je me demande si nous ne nous sommes pas créés un besoin tel que sans lui, nous ressentons un manque…
Je m’explique.
Je m’interroge en pensant aux personnes pour qui l’été représente travail, financement pour l’année, stages, etc.…
Les stations balnéaires, les hôtels au bord de la plage ou dans des lieux touristiques, les festivals d’été, (Montréal est un bon exemple), les restaurants, les centres aquatiques, les visites culturelles, les stages sportifs, …
Tous ces lieux d’activités qui augmentent leur achalandage l’été, demandent aussi du personnel, des professionnels, des spécialistes.
Certains même gagnent leur salaire de l’année durant ces 3-4 mois de soleil.
Je me souviens, lorsque j’étais adolescente, ma famille a connu un couple de chiliens qui partaient chaque année, l’été, pendant 3 à 4 mois en Suède.
Pas pour se détendre, s’amuser, faire du tourisme…Non, pas du tout!
En fait, tous les 2 s’organisaient pour cumuler 2 emplois.
Ils travaillaient la journée, faisant des ménages le soir, dans des bureaux.
Cela afin de réunir assez d’argent pour vivre, s’habiller, se loger, se nourrir, ainsi que leur petite fille, pendant les 9 mois restants et payer aussi leurs études.
Et il ont « joué » ce scénario durant 3 ou 4 ans.
Quel exemple de courage et de détermination !
Et ils n’étaient pas malheureux pour autant.
Ils avaient un objectif de vie, ils avaient choisi de devenir des professionnels et ils se sont donnés les moyens de leur « ambition ».
Et je me dis que si notre vie n’est tournée que dans l’attente de vacances, nous avons des questions à nous poser sur notre bonheur au quotidien.
Quels sont nos objectifs de vie et quelle place leur donnons-nous ?
Comment nous battons-nous pour les atteindre ?
Que faisons-nous pour concrétiser nos rêves ?
Comment sommes–nous heureux tout le reste de l’année ?
Est-ce qu’il n’y a que l’été que nous « vivons » ?
Comment faire et comment être pour nous sentir plein les 10 autres mois ?
Je vous invite à profiter de vos vacances pour y penser… et vous préparez à vivre une année, aussi bonne et belle que vos vacances.
Sur ce, je vous laisse sur ces quelques réflexions en vous souhaitant un bel été !