…ou les superstitions
Qui d’entre nous n’a pas enfoui quelque part au fond de son cœur quelques superstitions « porte malheur » comme
- Passer sous une échelle
- Briser un miroir
- Ouvrir un parapluie sous un toit
- Voir un chat noir traversant devant vous
- Trinquer sans regarder dans les yeux de l’autre
- Etc…
Souvent, elles viennent d’événements historiques qui se sont transformés de génération en génération en convictions maléfiques comme pour le vendredi 13.
Mais ces croyances, car se sont effectivement des croyances, n’ont pas toutes été vérifiée, prouvées, démontrées.
Et le vendredi 13 est un bel exemple. En effet, à l’opposé de ces idées négatives, il existe des certitudes tout à fait opposées qui laissent entendre c’est un jour de chance !
Cette superstition est notamment exploitée par les sociétés de jeux d’argent, notamment les jeux de type loterie, comme le loto Québec ou la Française des jeux, qui proposent des cagnottes plus élevées lors de chaque vendredi 13.
Où est la part de vérité là-dedans ?
Si vous lancez le débat, vous aurez toujours une ou l’autre personne qui vous racontera une anecdote, un événement, un fait tendant à prouver sa croyance (positive comme négative).
Et effectivement, si nous pensons selon un schéma particulier, nous allons vouloir le démonter, nous le prouver, le faire correspondre à notre vécu.
En PNL, nous parlons de croyances limitantes ou facilitantes. Ce sont des généralisations à propos de notre représentation du monde. Elles structurent et reflètent notre façon de penser et génèrent des programmes comportementaux correspondant à des critères et des valeurs.
Par exemple,
- Si je pense, suite à un échec amoureux, que je ne peux pas avoir de relations durables, consciemment et/ou inconsciemment, je vais vivre des situations, avoir l’attention attirée, rencontrer des personnes, qui me permettront que cela se vérifie.
- Si j’ai la certitude ancrée au fond de moi que je ne suis pas capable de réaliser un gâteau, un spectacle, un examen, un voyage, l’apprentissage d’une langue étrangère, etc…il y a de fortes « chances » que j’échoue dans mes entreprises.
Et par contre coup, cela renforcera ma croyance !
C’est un beau cercle vicieux associé à la croyance limitante !
Mais comme le vendredi 13, nous pouvons toujours penser autrement, à l’opposé.
Et beaucoup de techniques de visualisation, de travail d’objectif, de développement personnel utilisent cette capacité de l’être humain de créer une croyance positive, porteuse, « énergétigène ».
Simplement, nous avons à prendre conscience de nos pensées et remarquer celles qui sont négatives pour les modifier, les transformer en messages porteurs, constructifs puis se les approprier afin de les intégrer.
Ces nouveaux messages feront ainsi partis de nous et nous donneront un autre regard.
Ils dirigeront notre attention, ils nous feront remarquer ce qui contribue à renforcer cette nouvelle croyance.
Alors je vous invite à commencer dès aujourd’hui à ouvrir vos yeux sur tout ce qui est positif autour de vous et en vous et ainsi éviter la phobie du vendredi treize ou ce qu’on appelle la «
paraskevidékatriaphobie ».
Sur ce, bonne journée !