Très souvent, les contes commencent par ces quelques mots. 

Et après un récit qui raconte les mésaventures multiples et variées du ou des héros de l’histoire, la fin est fréquemment très heureuse. 

Simplement, la vie n’est pas un conte de fée. 

Lundi dernier, c’était la journée de la famille. 

Pas partout, seulement dans quelques provinces canadiennes comme l’Alberta, l’Ontario, la Saskatchewan et en Colombie-Britannique. 

Mais ça m’a interpelée. 

Cette fête a pour but de souligner l’importance des familles et de la vie familiale pour les gens et leurs communautés. 

Et je me suis demandé où en étaient les familles aujourd’hui ?  

Lorsque j’étais étudiante pour devenir psychothérapeute, j’ai suivi une formation dont le thème était : 

« Famille, je t’hais-me…  » 

Un beau jeu de mots plein de sous-entendus. 

Il est vrai, comme dit l’expression, que  souvent : 
« Les amis, je les choisis, la famille, je la subis » 

La famille nous est « imposée » et « faire avec » n’est pas toujours facile.  

Aujourd’hui, avec la mondialisation, l’immigration, les guerres et les catastrophes naturelles, les épidémies, les difficultés d’emploi dans certaines régions, etc…beaucoup de familles sont séparées, voire éclatées. 

À tout cela s’ajoute les conflits d’héritage, les conflits suite à une séparation ou un divorce, les conflits intergénérationnels …

Sans compter, les conflits intra familiaux comme : 

  • les difficultés au moment de l’adolescence,  
  • les rivalités entre frère et sœurs,  
  • l’arrivée d’un nouveau membre,  
  • les familles dysfonctionnelles,  
  • les différences de cultures, etc… 

Les causes sont multiples ! 

En plus, comme il y a des liens de sang et des liens d’amour en jeu, c’est souvent douloureux. 

Et je ne parle même pas des difficultés liées aux textos mal interprétés…

Qui parmi vous peut dire que tout va bien dans sa famille (au sens large) ?  

Qu’il n’existe aucun conflit, aucune mésentente, ni rivalités durables ? 

Je suis sûre qu’il existe des familles qui vivent de belles relations, à tous les niveaux, mais c’est rare. 

Réussir à s’entendre au sein d’une famille de manière durable semble de plus en plus difficile. 

Il est pratiquement impossible qu’il n’y ait pas, à un moment ou un autre, un malentendu, une dispute, un problème entre 2 ou plusieurs membres d’une famille.  

Je dirais que ça fait partie de la vie. 

Nous ne pouvons pas toujours être d’accord pour tout, tout le temps avec tout le monde ! C’est vrai. 

Et, dans la plupart des cas, heureusement, c’est ponctuel, passager, sans graves conséquences. Il y a des explications, des réconciliations, des confrontations. 

Cependant, suite à des malentendus, des incompréhensions, « des conflits peuvent naître qui empoisonnent la vie, font naître la haine, entraînent des ruptures, des souffrances, altèrent l’existence, aussi bien de ceux qui les subissent que de ceux qui les provoquent. » 

Ce sont des situations qui nous prennent de l’énergie, nous font douter de nous ou nous frustrent. 

On se sent montré du doigt comme si nous étions la seule cause. 

Leur non-résolution va entrainer des retombées qui peuvent être lourdes de conséquences, durables et souvent difficilement rattrapables. 

 4ème d’une famille de 6 enfants, j’ai connu des différents familiaux. 

Une sœur aînée, qui au moment de l’adolescence, m’ignorait totalement comme si j’étais un fantôme (et je n’ai jamais su pourquoi).  

Plus tard, un frère qui était fâché durant des années contre moi sans que nous n’ayons jamais pu parler ensemble afin de sortir de ce malentendu. 

Mais heureusement, ils existent des stratégies pour tenter de gérer les conflits. 

En prévention, je vous recommanderais mon livre :  

Dico pour des relations saines

Je l’ai écrit afin de donner des outils relationnels aux personnes intéressées afin : 

  • d’améliorer leurs qualités relationnelles 
  • d’éviter des querelles inutiles 
  • d’acquérir des manières de faire plus saines 

Mais si vous êtes déjà « en guerre », je vous recommanderais de : 

  • prendre le temps de laisser tomber l’émotion : la colère, la tristesse, la frustration, etc … afin de pouvoir prendre du recul 
  • exprimer votre ressenti en parlant au « je » 
  • écouter l’autre sans, en même temps, chercher des arguments et des réponses dans votre tête pour contrecarrer ses dires 
  • éviter de critiquer, dénigrer, rabaisser l’autre 
  • oublier les absolus : jamais, toujours, tout le temps, rien, tout, etc… 
  • avoir l’envie de de trouver une solution gagnant-gagnant 

 Cela vous aidera et permettra plus surement de sortir de cette ornière que si vous « réagissiez » en étant dans le « réactionnel plutôt que dans le relationnel » ! 

Une réconciliation est un moment d’émotion qui fait du bien

Ne vous en privez pas ! 

Et surtout, souvenez-vous que désaccord ne veut pas dire désamour !

Conclusion

« Le psychisme peut bouger à tous les âges, les familles sont des systèmes vivants, les places évoluent et les relations aussi. On n’aura jamais fini de régler toutes les tensions en suspens, mais cela n’empêche pas de s’aimer et de passer de bons moments ensemble ! » Nicole Prieur

A lire aussi :

Comment développer sa bienveillance ?

Comment sortir du jugement négatif sur soi et les autres ?

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Jacqueline ARBOGAST

contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, thérapeute

Ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir et bien vivre leur vie !

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