Aujourd’hui, c’est le 1er jour du début de l’automne.
Pourquoi je veux vous en parler ?
Trop souvent, les personnes dénigrent cette saison, lui voit plein d’aspects négatifs, regrettent l’été qui est fini et attendent impatiemment « les joies » de l’hiver.
Pour ma part, j’aime les couleurs qu’elle apporte, les odeurs qui changent : parfum de la terre et des feuilles humides, les fruits et légumes qu’elle apporte : champignons, citrouilles, pommes, … la luminosité qui va avec, pour ne citer que quelques éléments.
Pourtant, pour quelques uns d’entre vous, ça ne va pas être aussi idyllique.
Cette saison est, en effet, aussi synonyme de :
- jours qui raccourcissent,
- plus de pluies, froides (en plus!)
- température en baisse
- moins de luminosité.
Ce sont des faits. Cela correspond à une réalité.
Et l »automne peut aussi être difficile à d’autres niveaux, dans d’autres sphères de notre vie.
« Elle peut provoquer chez certaines personnes, de la dépression saisonnière liée au manque de lumière naturelle. Elle toucherait – en moyenne – environ 5% de la population en Amérique du Nord et en Europe, principalement les femmes (80 % des cas). »
Rassurez-vous !
Vous n’êtes pas atteint de ce trouble parce que certains jours :
- vous vous sentez moins d’énergie
- vous n’avez pas envie de vous lever ou d’aller au travail
- vous broyez du gris
- vous dormez moins bien
- vous ressentez de la fatigue
- …
Évidemment, non.
Il y a des critères précis qui définissent cette maladie.
« Il faut que cette dépression surviennent au même moment chaque année, en automne ou en hiver, pendant au moins 2 années consécutives, et qu’elle dure jusqu’au printemps suivant. »
Donc, cela ne vous concerne pas. Enfin, je l’espère pour vous.
Mais sans aller dans l’excès, c’est vrai que ça n’est pas toujours facile au quotidien.
Mais pourquoi tout ce préambule ?…
Souvent nous nous laissons contaminé par l’humeur ambiante, nos habitudes, les nouvelles essentiellement négatives qui nous sont déversées à longueur de journées.
Malgré tout cela, je voudrais vous faire prendre conscience que vous êtes privilégiés !
Et je me suis penchée sur la question : comment faire ?
Comment réussir à vous faire passer au travers l’automne en vous sentant le mieux possible ?
Qu’est-ce qui serait aidant pour vous ?
J’ai rassemblé mes outils, je les ai évalués et j’ai décidé de vous partager mes 3 façons préférées de me sentir privilégiée.
Vous pouvez les utiliser tous, ou un seul à la fois. Par contre, ayez le réflexe de les avoir « à portée de main ». Servez-vous en quotidiennement. Qu’ils fassent partie de votre routine.
Et ne croyez pas, parce que vous les connaissez déjà ou qu’ils vous semblent « basiques », qu’ils ne soient pas efficaces et qu’il faillent les laisser de côté.
Au contraire ! Ils ont fait leur preuve.
Et les découvrir ou vous les rappeler ne peut être que positif.
Outil 1 : Comparer
Régulièrement, on nous dit qu’il ne faut pas (se) comparer ! C’est tout à fait vrai !!!
Car la plupart du temps, nous le faisons en notre défaveur, en nous dénigrant, en diminuant nos ressources, nos réussites, nos qualités, nos conditions de vie, etc…
Ça n’est vraiment pas la chose à faire. Surtout perdez cette mauvaise habitude !
Vous vous sentirez beaucoup mieux.
Mais si vous ne pouvez pas faire autrement, alors comparez-vous à des moins nantis que vous.
Par exemple :
Vous vivez dans un pays où – certains jours – il fait gris, pluvieux et froid durant l’automne.
Mais au moins, dans ce pays, il a des saisons qui donnent une variété dans nos vies.
Il n’y a pas de monotonie.
Il ne règne pas un froid glacial à longueur d’année comme au pôle Nord ou en Sibérie, ni une température insupportable comme en Lybie, au Koweït, en Iran pour n’en citer que quelques uns.
Pour nous, les femmes (et de plus en plus pour les hommes !) cela nous permet de changer de style de vêtements et ainsi avoir un beau prétexte pour en acheter de nouveaux !
C’est aussi l’occasion de renouer avec le côté douillet que cela nous fait retrouver : feu de bois, diner entre amis autour d’une raclette ou d’une fondue, odeur de tarte Tatin, soirée cinéma maison ou lecture d’un bon roman avec plateau-repas et couverture, etc.
Et je ne vous parle que sur le plan de la météo !
Vous avez le droit de vous réconforter dans plein d’autres domaines en comparant vos privilèges.
Outil 2 : Relativiser
Si je vous dit : Harvey, Irma, Maria, j’imagine que ça n’évoquera pas seulement des personnes portant ces prénoms. Mais bien les 3 derniers ouragans qui ont fait des ravages entre août et septembre dans les Antilles, en Floride, les Caraïbes, le Texas, …
Sans parler du Japon et du Mexique qui viennent de vivre de terribles tremblements de terre.
Avec le réchauffement climatique, nous assistons à des phénomènes météorologiques plus graves, plus destructeurs, aux conséquences dramatiques…
Alors notre pluie automnale fait pâle figure à côté de ces désastres.
Aussi apprenez à relativiser ce que vous vivez, si vous voulez vous aider à rebondir, si vous désirez mieux faire face aux événements de votre vie.
Outil 3 : Apprécier
Certes en automne, les jours raccourcissent, les températures baissent, le vent est froid, humide…C’est désagréable.
Cependant, notre pays est en paix. La majorité des gens vivent dans de bonnes conditions et mangent à leur faim. Simplement, il nous arrive de l’oublier…
Bien sur, vous pourrez me citer des personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, qui dorment dans la rue, dont les enfants sont mal nourris.
Mais nos vies ne sont pas en danger, nous sommes libres et le pays n’est pas dévasté.
« L’Afrique et l’Asie sont les régions les plus touchées par ces zones de guerre. Nigéria, Syrie, Irak, Afghanistan sont les pays dans lesquels des guerres majeures ont lieu actuellement, totalisant plus de 10 000 morts par an dans chacun de ces pays.
La plupart des victimes sont des civils, femmes et enfants sans défense formant le plus gros contingent. »
Évidemment, appréciez notre conditions de vie ne doit pas nous faire oublier les problèmes que nous rencontrons chez nous.
Et je serais d’accord avec vous pour dire qu’il y a encore des améliorations à apporter.
Mais si vous appliquez les points 1 et 2, cela vous permettra de garder le moral, tout en restant vigilant et pourquoi pas…actifs ? impliqués ? dans des causes visant à l’amélioration de notre conditions de vie (au sens large)
Comme je le disais dans une précédente infolettre sur ce sujet : » il nous reste toujours cette possibilité de choisir l’état d’esprit avec lequel nous allons aborder les événements de notre vie (météo comprise !), les analyser, les rendre profitables ou non. »
J’ai envie de passer un bel automne, d’en profiter.
Et vous, que décidez-vous ?
Jacqueline Arbogast
Auteure, coach, conférencière, formatrice, infopreneure, ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir plus facilement et bien vivre leur vie!
Auteure de :
« Le dico pour des relations saines », Béliveau éditeur 2014
« Les saboteurs sont parmi nous », Édition LER 2009