6 outils pour sortir plus facilement de sa zone de confort

Vous a-t-on déjà conseillé de « sortir de votre zone de confort » ?

Avez-vous déjà tenté de le faire ?

Le redoutez-vous ou au contraire, cela vous attire comme un challenge ?

Pour ma part, il y a quelques années, j’avais tellement peur face à ce que je pensais être un saut vers l’inconnu, un grand plongeon dans un vide abyssal que je l’ai travaillé en thérapie !

Je me sentais paralysée, incapable d’avancer, redoutant tout (grâce aux pires scénarios que j’imaginais allègrement !) et me sentait complétement démunie.

J’étais pleine de peurs et d’à priori négatifs quant à tout changement où je n’avais pas le contrôle et que je percevais – évidemment – comme drastique.

Bien sûr, non seulement la vie et les évènements m’ont poussée en avant, mon travail en thérapie m’a aidée et mon entourage m’a supportée.

C’est ainsi que j’ai changé de métier, de conjoint, de pays et de statut professionnel : de fonctionnaire salariée – avec toute la sécurité et le confort que cela comporte – je suis devenue travailleuse autonome et entrepreneure – situation très incertaine, aléatoire et imprévisible la plupart du temps – et je suis encore en vie ! 😉

Je peux donc affirmer sans hésitation, pour l’avoir vécu et, à mon tour, l’avoir travaillé avec mes clients en thérapie, que sortir de sa zone de confort, c’est beaucoup plus facile qu’on ne le pense, plein de bonnes surprises et enrichissant.

Mais avant de vous révéler les atouts de cette décision et les outils pour la réaliser, voyons ce que cela représente vraiment, quels sont les avantages et les inconvénients possibles.

Définition

Jacqueline Arbogast - zone de confort

« La zone de confort est cet état psychologique dans lequel la personne est à l’aise, dans un connu où elle peut garder le contrôle. »

Ce sont des comportements et des habitudes que nous entretenons, répétons et qui nous rassurent.

Elle regroupe aussi un ensemble de croyances, connaissances et savoir-faire préalablement acquis qu’elle permet de consolider.

Ce sont également des pensées et des schémas cognitifs que nous perpétuons sans les changer, ni les remettre en cause. »

Cela entretient ainsi une certaine confiance en soi à l’intérieur de ce schéma bien huilé et rodé et cela permet d’être à l’aise.

C’est une position qui rassure, évite l’anxiété, la peur de l’inconnu, le stress du changement.

Alors pourquoi vouloir sortir de cette zone de confort ???

Une personne qui se cache avec sa couverture

Si je peux vous donner une image, la zone de confort est comme un lit douillet avec une grosse couette qu’on n’a pas envie de quitter. (Surtout l’hiver quand il gèle dehors ! 😉 )

Ou encore comme le cocon dans lequel la chenille s’installe.

Mais vous et moi savons bien que nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans notre lit, aussi confortable soit-il.

Nous nous ennuierions rapidement, nous passerions à côté de beaucoup de plaisirs et de nouveautés, de découvertes et de changements que nous apprécierions et qui font partie de la vie :

  • Nouvelles rencontres, connaissances, collègues, voisins, …
  • Nouveaux paysages, villes, quartiers, chemins, …
  • Dernier film, spectacle, concert, roman, création, …

Et j’en passe…

Idem pour la chenille…Elle ne pourrait pas se transformer en papillon et découvrir le plaisir voler et la liberté que cela lui procure, si elle restait confiner !

Il y a d’énormes avantages à sortir des sentiers battus, de la routine, du connu.

Et cela répond à un besoin chez l’être humain que – trop souvent – on réfrène par peur.

Peurs qui se sont installées progressivement, dans la plupart des cas.

L’enfant qui commence à ramper, faire 4 pattes, marcher, monter sur le divan, grimper les escaliers, n’a pas de craintes et il a envie d’explorer le monde qui l’entoure et de faire des découvertes.

Un enfant qui monte une marche haute

Ce sont les adultes autour de lui qui sont anxieux et lui disent :

  • Fais attention, tu vas tomber
  • Ne cours pas, c’est dangereux
  • Attention, tu vas te faire mal.

Et ce n’est que le début !!!

Suivront les réticences des adultes liées à l’entrée à la crèche ou la garderie, les rentrées scolaires, les changements d’enseignants ou d’école … pour n’en citer que quelques-uns.

L’enfant, sans s’en rendre compte, sort de sa zone de confort fréquemment, au fur et à mesure des étapes de son développement.

Il n’a aucune expérience de ce qui va suivre, ne l’ayant pas encore vécu et pourtant, il continue d’avancer. Il n’a pas d’appréhension. Il a juste le désir de découvrir et d’explorer.

L’adulte, lui, a cette connaissance et cela peut lui donner un regard négatif s’il a vécu une mauvaise expérience, s’il craint un danger ou si ses souvenirs sont douloureux.

Il va les projeter sur son enfant – la plupart du temps, inconsciemment – et développer en lui, toute une gamme d’appréhension.

Et il va s’en servir de référence pour lui-même, généralisant des situations qui, certes, ont pu être difficiles, voire douloureuses, mais pas forcément systématiques, pour en faire comme un pattern définitif et obligatoire.

Et c’est ainsi qu’au lieu de se réjouir face à de nouvelles situations : changement de poste, de statut, de région, …, d’être curieux, excité de vivre de nouvelles expériences, nous nous recroquevillons mentalement (et parfois même physiquement !) et vivons du stress, du mal-être, de l’appréhension. Nous nous laissons dominé par nos peurs.

Et cela peut se retrouver dans tous les domaines de nos vies : professionnel, social, personnel, …

Nous oublions que, régulièrement, à chaque âge de notre vie ou presque, nous sommes sortis maintes et maintes fois de notre zone de confort

J’entends déjà les contre arguments que certains pourraient me dire.
Oui, mais …ça n’était pas pareil

Oui, mais …je n’étais pas …

Oui, mais …cela ne m’obligeait pas à …

Regardant ce qui pourrait les gêner, leur faire peur, les mettre mal à l’aise, plutôt que les apports, la richesse, les challenges.

En fait, c’est notre regard et nos pensées qui vont jouer un rôle primordial dans notre vision.

Si je redoute l’avenir et tout ce que cela comporte d’inconnu, car ayant une approche négative de ce que je ne contrôle pas, il est évident que je me mets dans un état de paralysie mentale.

Mais si je développe mon audace, ma curiosité, mon désir d’apprendre de nouvelles choses, cela va faire boule de neige et je vais développer des atouts, des réflexes aidants et efficaces.

Quelles sont les étapes pour sortir de sa zone de confort ?

Une personne avec sa valise qui regarde un avion décoller

Chercher des expériences pour sortir de sa zone de confort

Vous souvenez vous de la première fois où vous avez pris le train, l’avion, ou vous êtes allé dans un endroit encore inconnu de vous : nouvel emploi, nouvelle entreprise, nouvelle ville, nouveau pays …Vous n’étiez pas forcément très à l’aise.

Cherchez des exemples dans votre vie de ce genre d’expériences.

Faire cet exercice vous permettra :

  • De mieux délimiter votre zone de confort.
  • De savoir dans quel domaine vous êtes à l’aise ou pas.
  • De vous servir des sphères qui sont aisées pour vous afin de les translater dans les autres.

C’est le principe même de sortir de sa zone de confort.

En 1er lieu, repensez à des situations qui vous ont semblé plus difficiles pour comprendre ce que vous n’avez pas utilisé, mis en place, oublié et ainsi mieux définir vos freins, vos peurs, vos blocages. Mieux les connaître vous permettra de mieux les combattre !

Trouvez ensuite au moins 3 expériences de sortie de zone positives, agréables, enrichissantes ou encore originales, selon ce qui vous convient et rappelez-vous ce que vous avez fait … ou pas ! qui vous a aidé à ce moment-là.

Observez également les actions que vous avez vécu sans problème et saisissez pourquoi.

Comment se fait-il que ces fois-là, ça s’est bien passé, que vous avez su aller de l’avant sans appréhension ?

Quels sont les points communs à ces 3 exemples ? Qu’avez-vous utilisé comme ressources, atouts, attitude porteuse ?

Repérez les atouts qui vous ont servi à ce moment-là et servez-vous de cette perception dans les prochains évènements.

Apprendre les outils nécessaires

Deux joueurs de golf qui s'entrainent

Si je désire jouer au golf, travailler à tel poste dans telle entreprise, être à l’aise dans un groupe et qu’aucune de ces situations n’est facile pour moi, la toute première chose à faire est d’apprendre !  Car l’être humain est un être d’apprentissage. C’est ainsi qu’il devient plus à l’aise, plus doué dans tel ou tel domaine, plus expert et surtout, qu’il prend du plaisir !

Donc, dans mes exemples :

  • Prendre des cours de golf afin de connaître suffisamment les règles et avoir un assez bon niveau de jeu pour prendre du plaisir à jouer avec d’autres. Et aussi, s’autoriser à se confronter à des personnes plus formées afin de devenir meilleur
  • Faire les études en lien avec son objectif, trouver des stages qui donnent les atouts nécessaires, accepter de travailler ailleurs pour enrichir son CV, commencer au bas de l’échelle et monter progressivement…Il existe plein de possibilités pour se donner la possibilité de travailler dans un endroit choisi en étant confiant et à l’aise
  • Vous ne vous sentez pas à l’aise dans les grands groupes ? Vous êtes plutôt timide et réservé ?  Il existe des formations pour apprendre à réseauter, parler en public, développer son esprit de répartie.

Par ailleurs, s’inscrire avec des activités culturelles, créatives, sportives, etc …en groupe, permet de s’apprivoiser peu à peu et de se sentir plus à l’aise au fur et à mesure.

Ne pas s’obliger à aller contre sa nature, savoir doser

Si vous êtes plus à l’aise en petit groupes qu’en grands groupes, arrangez-vous pour vous respecter. Vous n’êtes pas obligé de toujours vous retrouver au milieu d’une centaine de personnes.

un groupe de personne qui chantent un chant de Noel

Mais si ça devait arriver, mêlez-vous à l’un ou l’autre petit groupe sans tenir compte de la foule.

Si vous hésitez à faire partie d’un groupe, trouvez une activité que vous possédez déjà et dans laquelle vous êtes à l’aise : vélo, marche, pétanque, tricot, chant, …et rejoignez une association, un club, un groupe.

Faites du bénévolat dans un milieu qui vous anime : enfants, personnes âgées, animaux, écologie, etc…

Le but est de vous apprivoiser et de vous respecter tout en même temps !

Être indulgent vis-à-vis de vous-même

Je ne connais personne au monde qui réussisse tout du 1er coup, tout le temps, dans tous les domaines. Certes, nous pouvons avoir des matières de prédilection où nous parvenons plus facilement à atteindre des objectifs, acquérir certaines capacités, développer des compétences.

Mais il y aura toujours des zones plus difficiles à atteindre et ça pourrait faire partie de cette fameuse zone hors de notre cocon sécuritaire.

Du coup, nous pourrions redouter d’échouer et ne pas oser s’exposer à l’échec. Mais il n’y a pas d’échec…seulement des apprentissages.

Soyez indulgent face à vos maladresses, vos erreurs. Voyez-les comme des étapes normales qui vont disparaître au fur et à mesure que vous apprendrez.

Prendre du plaisir

On n’aime pas ce qu’on ne connait pas. Apprenez suffisamment pour découvrir le plaisir de faire tel ou telle activité.

Trop souvent, les personnes abandonnent après 1 ou 2, 3 séances alors qu’elles n’ont pas franchi le stade où l’on commence à se sentir plus décontracté, en moyen, possédant mieux la technique, les règles, les réflexes.

C’est dommage !

Elles ne se sont pas données la peine de franchir le cap qui leur permettrait d’avoir du plaisir à mieux réussir, à atteindre un certain niveau et du coup, de se ressourcer.

Par contre, si vous persévérez, au fur et à mesure, vous deviendrez plus rapide, spontané, décontracté. Vous vous habituerez et vous aurez développé un certain confort, une maitrise, vous vous sentirez rodé !…

À tel point, que vous hésiterez maintenant, à en sortir…;-) !!!

Aller en thérapie

Une personne qui se confie à quelqu'un

Suivre une psychothérapie afin de mieux cerner ses peurs et croyances limitantes et pouvoir travailler son assurance et sa sécurité interne est indispensable si l’on se trouve bloqué, incapable de sortir de ses routines, d’avancer, de faire autre chose que le quotidien.

N’hésitez pas ! Offrez-vous cette opportunité d’aller mieux. Prenez RDV !

Vous ne le regretterez pas !

Une sortie de zone particulière

Je l’ai déjà exprimé dans des vidéos…Je me sens privilégiée d’avoir pu changer de pays dans les meilleures conditions possibles : choix pensé, préparé, désiré.

Mais j’aimerais faire un petit aparté pour féliciter toutes les personnes immigrantes dans le monde.

Comme sortie de zone de confort, je crois qu’on ne peut pas plus ! Surtout lorsque ça n’est pas voulu, anticipé, souhaité mais obligé, vital, nécessaire.

Et c’est pourquoi, j’ai une pensée particulière pour tous ceux et celles qui se sont retrouvé loin de leur pays, de leur famille, de leur culture suite à des guerres comme en Ukraine actuellement, à des bouleversements politiques, des désastres climatiques, etc …

Leur sortie de zone est brutale, obligatoire, imposée.

Et pourtant, la majorité s’en sort, rebondit, se reconstruit.

Bravo !

Et je rappelle qu’il y a tous les ans – depuis 10 ans déjà – un salon gratuit entièrement consacré à l’immigration (et à toutes les infos nécessaires dans tous les domaines offerts par plus de 250 exposants) au palais des congrès de Montréal fin mai.

J’y ai fait des ateliers et conférences plusieurs fois.

Les avantages à sortir de sa zone de confort

Illustration : zone de confort, de peur et de possiblités

Sortir de son cocon, c’est se donner la chance :

  • Vivre de nouvelles expériences riches et enrichissantes
  • Développer sa confiance en soi
  • Augmenter sa sécurité interne, même face aux imprévus
  • Découvrir en nous des capacités et ressources cachées et inutilisées
  • Élever son degré de flexibilité et avec son adaptabilité face aux incidents possibles
  • Élargir son regard et s’ouvrir à d’autres possibilités

C’est aussi se donner une vie plus riche, plus pleine, moins monotone qui va se remplir de souvenirs intenses, aventures drôles, incidents cocasses, expériences inoubliables.

N’oubliez jamais que le jour où vous retournerez sur votre vie, vous aurez beaucoup de regrets de ce que vous n’avez pas fait que de ce que vous avez fait.

Jacqueline ARBOGAST

contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, thérapeute

Ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir et bien vivre leur vie !

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