Depuis des mois, à longueur de journée, on nous parle de la pandémie, du coronavirus, de la Covid 19, de vaccins, de confinement, de nombre de personnes atteintes, de traitements, de décès, de mesures sanitaires …

C’est comme un leitmotiv qui serait répété en boucle.
Le reste de la vie est comme sous cloche, en attente.
Même les interventions chirurgicales sont repoussées.
Ça devient lassant, obsédant, fatigant.

J’avais l’impression d’être dans une sorte de gadoue et d’être coincée dedans.
Je me sentais « déprimée », dans le sens, moins remplie que d’habitude par
la bonne humeur, l’énergie, la vitalité.

Ce n’était pas ce que j’avais envie de vivre.
Ce n’était pas comme ça que j’avais envisagé mon année en janvier dernier.

Et pourtant, c’est bien présent, ça fait partie de nos vies.
Et je suis comme tout le monde :  je « dois » faire avec…

Et ça m’a interpellée.
Car, dès qu’il y a une obligation dans ma vie, je m’interroge :
– Pourquoi je devrais…
– Pourquoi il faudrait que…

Et je me suis rappelé la 1ère phrase de la prière de la sérénité.

« Mon Dieu, accordez-moi
Le courage de changer les choses que je peux changer,
La sérénité d’accepter celles que je ne peux changer
Et la sagesse d’en connaître la différence. »

Et j’ai réfléchi.
Est-ce que je peux :

  • Faire disparaître le virus ? Non, évidemment
  • Changer cette pandémie et ses conséquences ?  Dans une certaine mesure, oui, en prenant soin de ne pas me mettre à risque ou mettre les autres à risques (comme je le ferai avec la grippe ou toute autre maladie infectieuse, dailleurs !), mais ça reste très limité.

Donc, je me suis dit que j’avais à développer ma sérénité.
Car, je l’avoue, c’est difficile pour moi de me sentir impuissante.

Et puis… en faisant une recherche sur le net pour préparer une formation, j’ai lu cette citation :

« La plus perdue des journées est celle où l’on n’a pas ri. »
Sébastien Roch Nicolas de Chamfort

Et là, je me suis reconnue.

Vous le savez, je suis de nature positive et optimiste.
Et je l’avais, disons, … un peu oublié …
Je m’étais laissé « infectée » (?) par la morosité ambiante…

Ça m’a rappelé que ma vie, mon avenir m’appartient toujours, quelques soient les circonstances.

J’ai toujours le choix de vivre les évènements de manière A, B ou C.

J’ai donc décidé de :

  • (re)mettre dans ma vie, des moments privilégiés, de la gaieté, de la détente, de l’optimisme.
  • D’avoir de nouveau des projets, des désirs, des envies.
  • De me sentir vivante !

Car, comme le dit si bien George Bernanos :

« On ne subit pas l’avenir, on le fait. »

Et pour cela :

3 trucs pour mordre dans la vie malgré la pandémie

1. Chaque jour, je fais en sorte de rire.

Je suis attentive aux incidents, évènements, échanges, situations…peu importe…Je les regarde en cherchant ce qu’il peut y avoir de drôle.
Que je sois dans la rue ou avec mes clients, ma famille, … et cela, même visio-échange.
Le rire a un impact réel sur nous et sur notre santé.
« Au niveau neuro-hormonal : le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines
qui ont une action antidouleur, diminuent l’anxiété et régularisent l’humeur.
Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur
qui est diminué dans la dépression. »
J’en parle dans mon article : C’est le moment ou jamais

Malheureusement, beaucoup n’y pense plus, ne le pratique plus. 
« Un enfant rit en moyenne 300 à 400 fois par jour. L’adulte ne rirait lui que 20 fois par jours.
Des études démontrent que les individus laissent de moins en moins de place au rire : 19 minutes en 1939,
6 minutes en 1983 et moins d’une minute aujourd’hui. « 
C’est triste…

2. Je me donne entièrement à mes activités professionnelles.

Je me sens doublement chanceuse : j’aime mon métier et je peux encore l’exercer.
C’est pourquoi je veux l’enrichir, le développer et pouvoir le transmettre au plus grand nombre.
Cela m’anime, me fait vivre, dans tous les sens du terme.

  • J’ai rassemblé des outils et stratégies dans un programme vidéo que j’ai appelé « au hasard » ? : Rebondir
    et je fais en sorte de le rendre accessible au plus grand nombre.

Mais si je ne travaillais plus, comme pour certains qui vivent un licenciement ou le chômage, je me trouverais une activité dans laquelle je m’investirais : bénévolat, activité créative, apprentissage (cours à distance), sport chez soi (que je fais déjà !), etc…

3. Je cultive mes liens d’amitiés et d’affection

Cela fait 22 ans que je vis ici et je ne vois plus autant mes amis et ma famille de France,
puisque je n’y retourne pas tous les ans. Encore moins cette année !

Par contre, les courriels, les textos, les WhatsApp et Face Time de ce monde, les cartes de vœux,
les cadeaux pour fêter les heureux évènements : anniversaires, naissances, mariages, etc…
font partie de mes habitudes.

Je souligne les dates importantes (J’avoue, ça m’est arrivé une ou 2 fois d’oublier)
Je prends des nouvelles et je me fais plaisir en le faisant.

Conclusion

Ma vie m’appartient, elle est unique, irremplaçable, limitée et je veux pouvoir me retourner sur elle, lorsque je serai très vieille,
en étant fière et heureuse de ce que j’aurais vécu et accompli et ce, quelques soient les circonstances, accidents et aventures que j’aurais traversées.

Et vous ? Que faîtes-vous pour vous ? Pour votre vie ?
Comment passez-vous au travers de cette épreuve ?

Êtes-vous du genre à vous plaindre ? Vous lamenter ? Être négatif ?
À vous laisser atteindre par la grisaille ambiante, la monotonie de ses derniers mois ?

Ou au contraire :

Vous donnez-vous des moyens pour rendre votre vie plus pleine, plus riche ?
Vous tricotez-vous des souvenirs ?
Vous autorisez-vous à faire des choses que vous n’aviez jamais faites et dont vous aviez envie ?

Partagez-moi vos idées, vos actions pour rendre votre vie plus remplie !

Car comme disait Boudha :
« Chaque matin, nous renaissons à nouveau. Ce que nous faisons aujourd’hui est ce que qui importe le plus. »

Jacqueline ARBOGAST

contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, thérapeute

Ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir et bien vivre leur vie !

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1 réflexion sur “Et si on parlait de notre vie ?”

  1. Bonjour Jacqueline

    Merci pour ce bel article encourageant et qui met un Beau sourire sur mon visage !

    Je suis actuelllent une formation professionnelle d’inspecteur en bâtiment.
    Apres deux consultations avec un professionnel de l’orientation qui n’ont pas été très concluantes pour ma part. ( je pense que je ne suis pas tombé sur la bonne personne ). J’ai décidé de n’en faire qu’à ma tête et de me lancer dans ce projet !
    Je suis ravis ! Ça m’intéresse,
    J’y vois une application pratique une ouverture pour l’avenir, une complémentarité de nos projets immobiliers. Et puis Ça m’occupe !! Je met à profit tout ce temps dont je dispose ! J’ai le sentiment de me préparer pour quelque chose d’utile.
    Bref c’est STISFAISANT !

    Merci pour vos conseils Jacqueline. Merci pour la générosité de vos messages enrichissants que je lis toujours avec beaucoup d’intérêt !

    Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.

    Amicalement

    Arnaud.

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