Si vous n’en n’avez pas entendu parlé, vous faites partie des exceptions…
Cette catastrophe naturelle a occupé toute l’actualité durant des semaines de par sa durée, son ampleur, les dégâts qu’elle a provoqué, les répercutions et les conséquences qu’il y a eu à tous les niveaux : humains, sociaux, économiques, écologiques, etc… Ça a été évoqué en Europe aux bulletins d’informations.
Vous l’avez sans doute deviné …
Je parle des inondations qui ont frappé si durement le Québec ! Dans plusieurs de ses régions, on a dénoncé « des inondations majeures ». L’état d’urgence a été décrété à plusieurs endroits. Les évacuations se sont multipliées.
Les problèmes ont commencé il y a quelques semaines déjà et il y avait encore ces derniers jours des risques potentiels.Les personnes sont fatiguées, les difficultés se sont cumulées, les situations dramatiques se sont multipliées … Bref, c’est une situation de crise très pénible dans bien des domaines.
Souvent, dans ce genre de situations, comme la catastrophe du lac Mégantic, l’incendie majeur à Fort McMurray, pour ne parler que du Canada (mais vous savez qu’il y en a partout dans le monde), on se focalise d’abord sur les dégâts, les pertes, les coûts.
Puis, ce qui est très rassurant, c’est qu’il est très vite question des aides matérielles, des appuis sociaux, des bénévoles, de l’entraide, de la reconstruction.
Il y a également le soutien psychologique par des psychologues et travailleurs sociaux appelés en renfort, une solidarité mise en place.
Et c’est très bien. C’est réconfortant. Cela donne de l’espoir.
Alors, pourquoi je vous en parle aujourd’hui ?
Parce que, lorsqu’il s’agit de nous qui vivons une situation pénible qui perdure, quand il n’y a pas toute une population qui se mobilise derrière pour nous aider, qu’est-ce que nous pouvons faire alors que nous sommes seul ???
J’ai remarqué qu’il y avait des attitudes, des choix plus pertinents que d’autres.
Je les ai utilisés, testés, améliorés !
Ça ne s’est pas fait tout seul mais au travers des situations que j’ai vécues.
Et j’ai eu envie de les lister. Je me suis alors rendue compte qu’il y avait comme une suite, une évolution, que certains outils fonctionnent mieux au début et d’autres sont plus appropriés à la fin.
Par ailleurs, j’aime les bons conseils, les « trucs » qui m’aident à m’en sortir pour faire face aux évènements de la vie. Pas vous ?
C’est pourquoi, j’ai eu envie de vous partager aujourd’hui ce « protocole » qui pourra vous être utile face aux coups durs de la vie.
Il vous permettra de vous en sortir, de développer des ressources, de vous rendre plus fort, de rebondir (cliquez ici pour en apprendre plus sur la formation en ligne « Comment mieux Rebondir dans la vie ») ! Car comme Nietzsche a dit : « Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort ».
Les 11 étapes pour faire face aux évènements pénibles
1 – Ne pas se positionner en victime
Oui, ça n’est pas évident… Lorsqu’une catastrophe vous tombe dessus, qui plus est, vous ne l’avez pas voulu, c’est difficile de ne pas se sentir victime du mauvais sort. Vous n’en avez pas le contrôle, vous le subissez (et c’est très désagréable !).
Par exemple : un accident de voiture causé par un chauffard et qui vous atteint, une séparation décidée par l’autre alors que ça n’est pas votre désir, un gros contrat qui vous échappe parce qu’un collègue s’en est emparé, etc…
Bien sur, au début, vous vivrez certainement une émotion comme la frustration, la déception, la rancœur, etc…
C’est normal.
Mais après… qu’allez-vous faire, comment allez-vous réagir ?
Vous avez un atout majeur : le choix de votre réaction face à ces évènements !
Quelle attitude adopter, de quelle maîtrise de vos émotions faire preuve, etc…
Alors, donnez vous ce pouvoir ! Et décidez de rebondir !
2 – Définir clairement le problème
Une de mes collègues évoquait la difficulté pour sa maman de reconnaitre la maladie de son conjoint (maladie d’Alzheimer) et, par conséquent, d’envisager des solutions.
Si vous n’êtes pas assez lucide, si vous êtes dans le déni, vous ne pourrez pas trouver les bonnes solutions. Il est donc très important d’y faire face, de bien prendre conscience de toute l’ampleur du problème et de le définir avec discernement.
Parlez en et demandez des avis autour de vous pour vous faire une idée plus réaliste.
3 – Chercher des solutions
Je l’ai déjà dit, il y a plus d’idées dans 2 têtes que dans une. Alors :
- Adressez-vous à des spécialistes
- Renseignez-vous auprès d’organismes compétents
- Allez chercher de l’information sur le net
- Parlez à des personnes ayant vécu ou vivant le même genre de complication.
4 – Agir
5 – Demander de l’aide
Vous ferez preuve d’intelligence et de bon sens en allant chercher de l’aide ! Ça n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire !
6 – Être positif réaliste
Il ne s’agit pas de faire la politique de l’autruche ! Et de croire que « tout est beau ».
Par contre, voir tout ce sur quoi nous pouvons compter, nous appuyer, tout ce qui est positif dans notre vie, cela nous aidera pour passer au travers.
Si vous êtes attentif à l’attention de votre voisine, à la présence d’un ami, au soutien de votre famille, vous réagirez mieux aux difficultés.
Vous aurez plus d’énergie positive et vous croirez plus à vos capacités de vous en sortir.
7 – Choisir ses soutiens
Si vous parlez à un ami et qu’il se désole pour vous, mais aussi qu’il critique chacune de vos décisions, qu’il réponde toujours en : « oui, mais… », fuyez !
Ne restez pas avec des personnes qui vont, bien souvent sans le vouloir, ni même s’en rendre compte, vous tirer vers le bas.
Entourez vous de gens positifs, constructifs, proactifs, courageux, persévérants, etc…
8 – Mettez une limite à vos soucis
Une de mes amies vit une situation pénible : son conjoint est atteint de la maladie de Parkinson. C’est très difficile dans le quotidien. C’est un souci constant. Cela demande beaucoup de temps, d’énergie, de prise en charge. Elle a très justement mis en place les 7 étapes précédentes.
Maintenant, elle a décidé, et c’est extrêmement censé, de se garder une journée par semaine pour elle, pour :
- penser à autre chose,
- recharger ses batteries,
- prendre soin d’elle,
- voir des gens qu’elle aime,
- etc…
Faites de même !
9 – Développer son adaptabilité
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Tout le monde sera, un jour ou l’autre, confronté à une ou des situations inattendues, imprévisibles, non désirées.
La meilleure façon de s’en sortir, de « rebondir » est de, tout d’abord : accepter ce changement puis de montrer de la flexibilité.
Cela vous permettra d’affronter plus facilement ces transformations, ces évolutions.
10 – Utiliser l’humour
J’ai des amis qui m’ont parlé : « qu’ils ne voulaient pas se noyer dans un verre d’eau » « qu’ils allaient surnager » et s’en sortir … alors qu’ils étaient confrontés aux inondations.
Nous avons beaucoup ri ensemble de cette « vision » !
Une touche de dérision, un jeu de mots, une plaisanterie, ça ne fait pas de mal ! Ça peut même vous aider à prendre du recul, à relativiser, à vous enlever de la pression sur les épaules.
Ne vous en privez pas !
11 – Envisager le futur
Vous vivez un tracas, un tourment et vous avez l’impression que jamais vous ne vous en sortirez ? C’est faux !
Il n’existe aucune situation qui dure indéfiniment.
Alors pensez : quand je serai sorti(e) d’affaire,
- Je ferais…
- Je serais…
- J’aurais…
Vous envoyez ainsi à votre cerveau les bonnes informations, les indications de là où vous voulez aller, ce que vous voulez atteindre.
Votre inconscient se mobilisera dans ce sens !
Par contre, vous pourrez mieux vous en sortir, rebondir et grandir à travers ces épreuves. Et dans tous les cas, mieux les vivre !Alors, ne vous en privez pas !
contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, infopreneure,
ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir plus facilement et bien vivre leur vie!