Comment facilement perdre sa confiance en soi !

Il y a quelques années, j’ai entrepris de suivre un cours de danse.

Cela faisait longtemps que j’en avais envie, j’y pensais souvent, mais…

  • Les horaires ou les lieux ne correspondaient pas à mes possibilités
  • Les cours que je désirais ne se donnaient pas
  • Je n’osais pas y aller car je n’avais jamais dansé

Finalement, un jour, j’ai pris mon courage à 4 mains (au moins !) et je me suis inscrite à la session d’automne.

Je me suis évidemment retrouvée dans un cours de débutants que j’ai régulièrement suivi.

Nous étions peu nombreux, 8 personnes environ, dont certains avaient déjà quelques notions ou avaient appris d’autres danses.

Je suivais scrupuleusement les directives, je me concentrais, je tentais (avec plus ou moins de régularité et de résultats, j’avoue) de m’entraîner entre 2 cours.

Malgré tout, je voyais ce que faisaient les autres danseurs et ce que « j’accomplissais ».

  • Au fur et à mesure que la session avancée,

– Je me sentais de moins en moins à l’aise.
– J’étais comme la « dernière de classe ».
– Je devenais crispée, je ratais des pas.
– J’avais l’impression de régresser plutôt que d’avancer.
– Je m’en voulais de ne pas réussir parfaitement comme les autres.
– Je voyais toutes mes erreurs, manque de rythme, faux-pas, figure mal exécutée…

Aussi à la fin de la session, j’ai vraiment hésité de continuer. Je me sentais « nulle » et je me demandais même si je n’avais pas un « handicap » qui m’empêchait d’évoluer comme les autres.

Mais j’avais vraiment envie de pouvoir danser et en prendre du plaisir.
Alors je me suis réinscrite… dans le cours de débutants.
J’avais, de mon point de vue, un niveau trop faible pour continuer avec les autres de mon groupe.

Et la session d’hiver a commencé avec son lot de nouveaux.
Je me suis retrouvée avec des personnes inconnues pour refaire les exercices de base.

Et là, il s’est passé quelque chose auquel je ne m’attendais pas.
Je me suis rendu compte que je possédais des notions que le reste du groupe n’avait pas.
Je me sentais plus à l’aise, comme en pays de connaissance.

Quelque fois même le professeur m’a demandé de l’aider.

Oui, vous avez bien lu… Il m’a demandé à moi, « celle qui ne savait pas danser », de lui servir « d’assistante » !

J’étais sur un petit nuage, je me sentais toute fière, j’étais beaucoup moins contractée, j’avais plus d’aisance…

Et j’ai alors réalisé quelque chose d’important cet hiver-là.

Si vous voulez perdre votre confiance en vous, faîtes comme je l’ai fait à l’époque :

  • Comparez-vous aux autres et bien sûr, par la négative !
  • Ne focalisez que sur vos erreurs et la réussite des autres
  • Ne voyez que vos défauts
  • Obstinez-vous à vouloir réussir parfaitement tout de suite
  • Dénigrez-vous.
  • Jugez-vous !
  • Culpabilisez-vous

Je vous garantis que votre confiance en vous va s’étioler, diminuer et bientôt disparaître.

C’est imparable !

Et vous pourrez vous dire et dire à votre entourage que ;

  • Vous êtes « nul(le) »
  • Ça n’est pas fait pour vous
  • Ça ne vous intéresse pas, ce n’est pas ce que vous croyez…
  • Vous désirez finalement faire autre chose
  • Ça n’est pas aussi bien que vous croyiez
  • Etc

Vous resterez sur un « échec » et vous n’oserez plus vous lancer.

Mais vous pouvez aussi choisir de réagir différemment…

De :

  • Voir vos « échecs » comme des apprentissages. 

L’être humain est un être d’apprentissage et si le bébé se disait que de tomber est un échec lorsqu’il apprend à marcher, peu d’entre nous saurait marcher actuellement !

Il est important de titrer des leçons de ce que nous accomplissons pour, comme l’a écrit François Rabelais en tirer « la substantifique moëlle »

  • Réaliser que vous êtes unique et que votre progression n’est pas celle du voisin.

Vous mettrez peut-être plus de temps que lui à apprendre…mais peut-être que vous retiendrez plus, plus longtemps, que vous poursuivrez à d’autres niveaux, alors que lui s’arrêtera en cours de route.

Et s’il même s’il réussissait bien et avant vous… peu importe.

L’important, c’est votre plaisir, votre réussite à vous, vos progrès et tout ce que vous avez accompli pour y arriver.

  • Focaliser sur vos réussites, vos progrès, vos acquis ! 

Cela enverra à votre inconscient un beau message sur vos objectifs et, lui, de son côté, fera en sorte de vous soutenir.

Et cela vous permettra de prendre conscience de vos progrès.

  • Prenez le temps d’approfondir ce que vous abordez 

Mon prof de thérapie nous disait toujours : »On n’aime pas ce qu’on ne connaît pas ». Et, soyons réaliste ! Ce n’est pas au bout de 10 – 15 cours que l’on connaît vraiment une activité !

Donc, persévérez pour développer en vous du plaisir !

  • Lâcher-prise, laisser aller votre perfectionnisme ! 

Cela vous évitera de vous donner des objectifs irréalistes et irréalisable

  • Encouragez-vous, soyez un bon coach pour vous même

Employez les mêmes techniques avec vous que vous le feriez avec une personne que vous devriez soutenir, accompagner, guider. Cela maintiendra votre motivation.

Alors, la prochaine fois que vous voudrez apprendre quelque chose de nouveau et/ou difficile, dans lequel vous ne vous sentirez pas à l’aise, repensez à cela et décidez que vous allez prendre du plaisir et apprendre à votre rythme

Sur ce, je vous souhaite une belle confiance en vous.

Jacqueline ARBOGAST

contact@jarbogast.com
Auteure, coach, conférencière, formatrice, thérapeute

Ma mission est d’inspirer le plus de personnes à rebondir et bien vivre leur vie !

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